Suite à un plaidoyer et un lobbying actif de la société civile, sous la conduite de l'ONG SOS Tabagisme, le Niger vient de relever de 40% à 45% le prélèvement des droits d’accises sur les produits du tabac. Ce prélèvement atteint maintenant le pafond fixé par la Directive de l'UEMOA, qui fixe la limite supérieure de ces droits à 45%.

Le Burkina Faso a confectionné le présent spot pour sensibiliser le public et mettre en œuvre la loi interdisant de fumer dans les lieux publics.

Un nouveau rapport de l'American Cancer Society tire la sonnette d'alarme : si aucune mesure n'est prise, l'Afrique est vouée à devenir le «futur épicentre de l'épidémie de tabagisme». Ce rapport indique que les taux de tabagisme actuels vont augmenter avec la croissance économique et démographique des pays africains et conclut qu'il est nécessaire de mettre en œuvre immédiatement des actions de lutte antitabac efficaces destinées à prévenir et réduire le tabagisme sur l'ensemble du continent africain.

Un par un, les Etats africains adoptent des lois visant à diminuer le nombre de
fumeurs. Mais la mise en oeuvre s’annonce difficile face au puissant lobby des cigarettiers.

Lire cet excellent article du journaliste Christophe Koessler paru dans l'édition du 2 novembre 2013 du journal Le Courrier, de Genève.

Dakar, 12 septembre 2013 - La Ligue sénégalaise contre le Tabac (Listab), avec le soutien de la fondation américaine Campaign for Tobacco Free Kids (CTFK) a lancé, le 9 septembre 2013, la campagne « No Smoke Révolution », qui est une campagne anti-tabac, conçue et orchestrée par Nelam Services, une agence de communication digitale sénégalaise.

Djité Sekou, 32 ans, fume toutes les nuits, lorsqu’il est de garde devant l’un des nombreux immeubles de Dakar, au Sénégal. Il a fumé sa première cigarette, une Monte Carlo du Maroc, il y a huit ans et lorsqu’il a assez d’argent, il en fume 20 à 30 par jour. C’est une addiction qui lui coûte parfois le quart de son salaire mensuel.